lundi 29 octobre 2007

District du Lualaba : les écoles sont à la peine car le gouvernement a prévu les frais de fonctionnement...mais par leur acheminement !...

Source :Radio Okapi
Date de survenance : 29 (?) octobre 2007
Date de première publication sur Internet :29 octobre 2007

Texte intégral :
Lualaba : par manque de frais de fonctionnement, les écoles peinent.

Les responsables des écoles de ce district éprouvent d’énormes difficultés à faire fonctionner leurs établissements.
Depuis le début de l’année scolaire, ils attendent les frais de fonctionnement promis par le gouvernement.
Conséquences, ils manquent de fournitures de bureau et de matériels didactiques, rapporte radiookapi.net

Edouard Koji, préfet de l’institut Jua en territoire de Sandoa, appelle les autorités provinciales à débloquer cette situation pour permettre le fonctionnement normal des ces écoles :
« La conséquence est très grande.

C'est-à-dire qu’il nous est difficile de nous approvisionner en fournitures scolaires.
Notamment les cahiers de préparation, les journaux des classes, la craie, qui coûte énormément cher ici chez nous, et même les manuels scolaires.
Il nous est parfois impossible de les avoir.

Entre temps, nous sommes entrain de bricoler.

La hiérarchie a ordonné qu’on perçoive les frais administratifs, dans lesquels on a donné seulement 91 FC par élève, c'est-à-dire 28% qu’on a perçu.
C’est pour acheter quelques fournitures, la craie notamment.

Mais c’est insuffisant, insignifiant. »

Le service provincial du contrôle de la paie des enseignants, SECOPE, affirme être en possession des frais de fonctionnement pour les écoles du Lualaba depuis un mois.

Selon Ngoy Nkongolo, chef d’antenne Secope/Lualaba, c’est le moyen de transport qui fait défaut :
« Moi, je ne bloque pas les frais de fonctionnement à mon niveau.

Eux-mêmes le savent.
Même le commissaire du district est au courant de cette situation.

Donc, nous manquons de moyens de déplacement, les moyens pour convoyer les malles au niveau du Kasaï.

On nous a donné le fonds sans moyens de transport.
C’est le gouvernement qui donne les frais de fonctionnement, mais il ne prévoit pas les moyens pour acheminer ces frais de fonctionnement à destination.

Nous sommes au niveau de Kolwezi.
Alors, après avoir emporté par ci par là, c’est aujourd’hui que le véhicule vient de nous être renvoyé. »

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